L’investissement en bourse repose sur la combinaison de trois compétences importantes : a réduction des pertes, la diversification du portefeuille d’investissement et le choix judicieux de l’objet de l’investissement. Si les deux premières étapes semblent relativement simples, le choix de l’objet de l’investissement n’est pas si évident.
Que faut-il garder à l’esprit en achetant des actions ?
Tout investissement repose sur le principe suivant : acheter moins cher et vendre plus cher. Dans cette optique, il convient d’acheter des actions bon marché, qui ont tendance à grimper rapidement. L’essentiel est de faire les bons choix.
En ce qui concerne les sources d’investissement, il convient de se rappeler que le potentiel des entreprises françaises est en pleine croissance. L’indice WIG, dont la valeur a augmenté de près d’un quart au cours de l’année écoulée, en est un exemple. Il s’avère donc qu’investir dans les entreprises françaises peut être très rentable.
Mais avant d’acheter des actions, vous devez encore prendre en compte les facteurs externes susceptibles d’affecter les bénéfices escomptés. L’inflation est le facteur le plus important : d’une part, elle peut réduire le revenu réel de l’investisseur, mais d’autre part, une légère croissance du taux d’inflation, prévue pour 2018, peut conduire à un marché haussier. En effet, une hausse de l’inflation fait des actions une bien meilleure alternative aux dépôts bancaires “sûrs”, où l’argent ne fait que perdre de sa valeur. Les actions peuvent également être affectées par les hausses de taux d’intérêt, mais ces hausses ne sont pas prévues pour l’année en cours, mais seulement dans deux ans.
Sur quels principes choisir les actions ?
Le principe le plus important pour réaliser des investissements boursiers avancés est de prévoir habilement les tendances à venir. Pour ce faire, vous pouvez vous baser sur l’analyse des pertes et profits des entreprises au cours des années précédentes. Le suivi des étapes réalisées par les entreprises sélectionnées est nécessaire lorsque vous investissez vos fonds dans des actions. Voici un exemple concret pour l’expliquer.
Esotiq&Henderson opérait dans le secteur de la mode et de la lingerie jusqu’en juillet dernier, mais les segments de ce groupe étaient inégaux en termes de revenus. Bien qu’Esotiq soit une marque de lingerie en plein essor, l’activité mode de l’entreprise n’a pas été bien accueillie par le marché. En conséquence, depuis juillet de l’année dernière, lorsqu’Esotiq&Henderson a décidé d’abandonner l’activité de mode, en se concentrant uniquement sur le développement de leur réseau de lingerie, les actions de la société ont commencé à croître rapidement. Entre septembre et octobre 2017, leur valeur a augmenté de 50 %, clôturant l’année avec une augmentation de 150 % par rapport au début du mois d’août. Par conséquent, ceux qui ont investi dans l’entreprise juste après qu’elle a abandonné son activité de mode, qui était un fardeau pour elle, ont eu la possibilité de gagner 150 % sur les actions de l’entreprise en l’espace de quatre mois.
Un autre exemple est le cas d’un twitt sur le profil de Cyberpunk 2077, une production de CD Project SA, dont on sait peu de choses en raison d’un marketing pratiquement inexistant. Le slogan “*beep*” a été la première information sur ce projet, ce qui a immédiatement fait monter les cotations gelées de CD Project SA. Ce type de comportement peut laisser présager de l’intérêt que suscitera à l’avenir le jeu en cours de développement.
Comment choisir les actions qui méritent votre attention ?
La question est donc de savoir : Dans quoi investir ? Le mieux est d’opter pour les actions des secteurs en pleine expansion. En voici quelques exemples :
L’industrie INFORMATIQUE est prospère depuis de nombreuses années et 2018 ne devrait pas être particulièrement différente des années précédentes dans ce domaine. Mais cela ne signifie pas que les actions de toutes les entreprises de ce secteur vont monter en flèche. Le secret consiste à prévoir quelles sont les entreprises qui se développeront le plus rapidement.
Sur la bourse française, CD projet dont nous avons déjà parlé, qui se situe à la frontière entre la technologie et l’industrie du divertissement, a un énorme potentiel. Sur de nombreuses listes, elle est considérée comme l’entreprise la plus prometteuse du marché boursier français. Pour ce qui est des bourses étrangères, secteur DES technologies de l’information en Chine connaît une croissance incroyablement rapide. Les experts prévoient une nette augmentation des dépenses et des bénéfices potentiels de cette industrie dans l’Empire du Milieu.
Le secteur de la biotechnologie a également de beaux jours devant lui. Après de nombreuses années de débuts boiteux en France, des entreprises prometteuses sont apparues sur le marché national, comme Celon Pharma, qui a fait un bond énorme en 2017. Cela s’explique principalement par une recherche de haute qualité sur l’innovation dans les secteurs de la biotechnologie et de la pharmacie.
Quelles sont donc les actions à éviter ?
Dès l’annonce de la nouvelle du Brexit, le Royaume-Uni est devenu synonyme de fuite des investisseurs. Certes, le marché britannique est encore très robuste et a une chance de se développer localement, mais les transactions internationales sont malheureusement toujours remises en question. La situation est d’autant plus grave qu’il n’y a pas d’accords précis entre le Royaume-Uni et l’Union européenne et que l’on ne sait pas exactement quels pourraient être les effets de la sortie de l’UE.
L’Afrique est également en train de devenir un très mauvais endroit pour les investissements. Ce continent a toujours attiré un certain type d’investisseurs, principalement ceux qui voient une faille dans les marchés africains. Cependant, les régions en développement de l’Afrique sont en réalité un marché très risqué. Les problèmes tels que la corruption, l’instabilité politique et la négligence des infrastructures en sont la principale raison. Sur plusieurs grands investissements réalisés dans des pays africains instables, un seul sera couronné de succès. La plupart d’entre eux sont malheureusement voués à l’échec, souvent de manière imprévisible.
Quels sont les montants à investir en actions ?
La réponse à cette question est simple : tout montant suffisamment élevé pour ne pas risquer de perdre en raison de la marge et de la commission prélevées.
Il convient de rappeler qu’il est absolument déconseillé d’investir dans une seule entreprise et d’en faire dépendre tous ses bénéfices. Il convient de diviser son capital en au moins trois positions. Quant à l’apport minimum, la règle veut qu’il soit suffisamment important pour que la commission soit prélevée sous forme de pourcentage et non d’un montant minimum souvent déterminé par le courtier. Lorsque la commission est de 0,5 %, avec un minimum de 5 EUR, le montant d’entrée est donc de 1 000 EUR. En dessous de ce montant, la commission est plus élevée que le minimum de 0,5 %, et dans le cas de 500 EUR, elle est déjà deux fois plus élevée, soit 1 %.
Le montant minimum doit être multiplié par le nombre d’entreprises dans lesquelles vous souhaitez investir, puis vous devez ajouter d’autres frais, en fonction du courtier. En règle générale, un montant minimum sûr pour commencer sera donc de 5 000 EUR, répartis entre les actions de trois entreprises différentes. Un investissement réussi de cette somme, compte tenu de la situation économique actuelle et du fait que l’argent est investi principalement dans les entreprises françaises les plus prometteuses, devrait générer un bénéfice de 150 % par an, avec un taux d’inflation attendu de 2,5 à 3,0 %. L’investissement en actions peut donc s’avérer très rentable pour un trader bien informé en matière d’investissement, surtout si on le compare aux dépôts ou aux obligations.